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Pour le 148ème régiment d'infanterie
17 mars 2022

La nécropole de Tracy-le-Mont ( combat de Quennevières)

Les tombes du Tracy-le-Mont

0 vue géneraleVues partielles de la nécropole

17 Hiverniaux Aimé vue

14 vallez vue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

relevé par les allemandsExtrait d'une liste de corps localisés grâce aux informations allemandes reprises par la Croix-Rouge

Beaucoup de soldats sont considérés dans un premier temps comme disparus, ce n'est que plus tard que les corps seront retrouvés. Parfois ce sont des sources allemandes qui aideront à  les exhumer.

Trois soldats du 148ème ri, 

Doaré Jean,

Roudot Yves

Legrand Pierre

 

doaré inhuméLe cas de Jean Doaré

Jean Doaré, né (1880) à Plogonnec (Finistère) mais résidant à Kerfeunteun, cultivateur

Dispense pour fils aîné de veuve. Service militaire comme soldat de 2ème classe au 47ème ri de 1901 à 1902. Certificat de bonne conduite accordé. Rappelé à l’activité  le 21 août 1914 et rejpont le 148ème ri le 23 octobre 914. Décédé au combat de Quennevières (renseignement de sources allemandes) « enterré sur le versant Ouest du ravin immédiatement au Sud du chemin Pensieur ».  Un secours de 150 fr est versé à sa veuve  le 5 octobre 1915.

 

Pierre Achalme, aspirant, né (1894) et résidant à Paris (Seine), étudiant en droit, a rompu son sursis d’incorporation pour rejoindre le régiment le 6 septembre  1914. Nommé caporal le 1er novembre et aspirant le 25 décembre 1914. Tué à l’ennemi le 16 juin 1915. « Aspirant d’un moral superbe  et d’une bravoure magnifique. le 15 avril dans un bois a enlevé un petit poste ennemi et rapporté du matériel de guerre S’est distingué pendant tout le mois de mai dans un secteur périlleux a été glorieusement tué à la tête de sa troupe en même temps que 4 de ses hommes alors qu’il les  entrainait  à l’attaque malgré un tir de barrage d’obus de gros calibre » Croix de guerre avec palme.

Julien Ballier, né (1894) à la Bazouche de Chemeray (Mayenne) mais résidant à Paris, papetier, incorporé le 8 septembre 1914, soldat de 1ère classe le 7 mars 1915, mort des suites de ses blessures à Saint-Crépin au Bois. Un secours de 150 Fr. est versé le 13 août 1915 à sa mère (il était orphelin de père). « S’est porté hors des tranchées sous le feu ennemi avec un de ses camarades pour ramener un lieutenant  blessé à réussi  à le traîner vers nos lignes pendant 40 mètres, a été grièvement blessé. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Louis Berrehar, né (1884) et résidant à Botmeur (Finistère) , cultivateur. Service militaire au 118ème ri de 1905 à 1907 certificat de bonne conduite accordé. Deux périodes d’exercices  au 118ème en 1910 et en 1913. Rappelé à l’activité  le 3 août au 148ème  et envoyé en renfort le 23 octobre 1914 à Berry-au-Bac. Disparu le 16 juin à Quennevières. Un jugement du tribunal de Châteaulin fixera son décès. Un secours de 150 Fr. est versé le 5 avril 1916 à sa mère.

Jean Berteau, né (1881) à Saint-Amand (Nord)  tué à l’ennemi le 16 juin 1915 à Quennevières (non  retrouvé dans es AD59, matricules)

Jean Bignard, né (1881) et résidant à Edern (Finistère), cultivateur . Ayant une dispense (pour aîné de 7 enfants) fait son service militaire au 118ème ri de 1902 à 1903, certificat de bonne conduite accordé. Classé dans le service auxiliaire pour « varices volumineuses ». Rappelé à l’activité au 148ème ri puis envoyé en renfort  le 1er février  1915 devant La ferme du Luxembourg. Disparu le 16 juin à Quennevières. Un secours de 150 Fr. est versé à sa veuve le 17 juin 1916.

Henri Blondeau né (1890) et résidant à Wambrechies (Nord) maçon, incorporé le 8 octobre 1912 comme soldat de 2ème classe à la 5ème cie du capitaine  Renon. Il est un des rares  rescapés de cette compagnie  au lendemain du combat de Coucy-le-château. Nommé caporal le 7 novembre 1913. Tué à l’ennemi au combat de Quennevières. Un secours de 150 fr est versé à sa veuve le 21 août 1918

Arthur Carpentier né en 1890 à Orchies (Nord). Tué à l’ennemi le 16juin  915. fiche matricule non retrouvée

 

1 oss

Beaucoup de soldats, ensevelis dans la terre des tranchée,  ont disparu lors de ce combat. Il faudra des jugements des tribunaux pour fixer la date de leur décès mais les familles ne pourront faire un deuil complet vu l'absence d'un corps.

Certains sont dans l'ossuaire... parmi les 1312 corps non identifiés, quelques noms ont pu être gravés grâce à un objet personnel....

"Les tranchées sont nivelées. Les cadavres abondent, l’un d’eux à le crâne fendu  en deux, le sang a coulé et s’est caillé formant une belle nappe rosée. De nombreuses mouches vertes s’envolent c’est horrible. Les cadavres mutilés sont tous plus ou moins affreux et sentent très mauvais. Et tout du long du boyau, ce ne sont  que des agonisants dès qu’ils sont morts, on les jette  au-dessus de la tranchée pour déblayer le passage qui est bien obstrué. A un moment,  je fais la pose sur un objet élastique. Je regarde de plus près et aperçois des poils. C’est un cadavre usé, noirci, méconnaissable, tant on a marché dessus".

Voir la relation du combat par le soldat J. Degaugue

Edmond Clauss, né (1892) à Avenelles et résidant à Glageon (Nord) , fileur. Incorporé le 9 octobre 1913 comme soldat de 2ème classe. Sa compagnie part en guerre alors que son instruction est incomplète. Il est présent comme éclaireur lors de la patrouille du lieutenant Woiry à Dinant en août 1914: "A cet endroit, l’éclaireur, le soldat Clauss vient me rendre compte qu’il a entendu hennir dans la direction S/E. Un paysan venant de Gemechenne me signale qu’une troupe d’une trentaine de hussards est passée la veille et qu’elle s’est dirigée vers la ferme du Chesnois ». « Nommé caporal le 11 novembre 1914, disparu le 16 juin à Quennevièred. Un jugement déclaratif fixera la date de son décès. Un secours de 150 fr est versé le 10 juillet 1919 à son père.

Hippolyte Coënt né (1890) à Plouvezel et résidant à Carhaix (Finistère) , cultivateur. Service militaire au 118ème ri de 1911 à 1913. Rappelé à l’activité le 3 août 1914,  passé au 148ème ri le 20 octobre 1914. Disparu le 16 juin à Quennevières. Un secours de 150 fr versé le 16 mars 21916 à Mme Veuve Coënt, sa mère.

Henri Cordonnier, né (1890) et résidant à Haubourdin (Nord), rattacheur. Exempté par le conseil de révision en 1912. Pris bon au service armé le 6 novembre 1914. Arrivé au 151ème  ri comme soldat de 2ème classe le 27 novembre 1914. Il passe au 148ème ri le23 mars 1915. Disparu le 16 juin 1915. Un secours de 150 fr est versé le 27 juillet 1919 à son père.

René Coutant né (1883) à Roupy (Aisne) mais résidant à Saint-Quentin, rattacheur. Dispensé pour soutien de famille, service militaire de 1904 à 1905 au 154ème ri. Il preste deux périodes d’exercices  en 1908 et 1913 au 87ème ri. Rappelé à l’activité le 4 août 1914 au 148ème ri. Tué à l’ennemi  le 16 juin 1915 à Quennevières. Un secours de 150 Fr. est versé le 16 août 1916 à sa veuve.

Edmond Croisé, né (1891) à Clohart-Carnoët (Finistère) mais résidant à Quimperlé, sabotier. Incorporé au 118ème ri en 1912. Passe au 148ème ri  le 20 octobre 1914, tué à l’ennemi au combat de Quennevières. Un secours de 150 fr est versé le 24 août 1915 à sa mère.

François David, né (1886) et résidant  à Plouhinec (Morbihan), marin pêcheur. Tué à l’ennemi au combat de Quennevières le 16 juin  1915. (fiche incomplète)

Marcel Dehant, né (21 mars 1885 à Revin (Ardennes) et résidant à Rocroi, mouleur. Incorporé au 148ème ri  le 7 octobre 1907 comme soldat de 2ème classe. Soldat de 1ère classe  le 19 juin 1908, caporal le 11 octobre 1908. Envoyé dans la disponibilité  le 25 septembre 1909 muni du certificat de bonne conduite. Rappelé à l’activité  le 3 août  et nommé sergent le 23 septembre 1914. Tué à l’ennemi  à Quennevières, un secours de 200 fr est versé à sa veuve le 19 avril 1919

Arthur Dubray, né (1892) à Sars Poterie (Nord) mais résidant à Solre le château, verrier. Ajourné d’un an pour faiblesse  en 1913, il est reconnu bon pour le service armé et incorpore le 148ème le 1er octobre 1914. Disparu le 16 à Quennevières . Corps retrouvé en inhumé à Tracy-le-Mont. Un secours de 150 fr est versé à son père le 16 septembre 1916

Joseph Ferio, né (1890) et résidant à Fumay (Ardennes), ardoisier mineur. Mis en route le 10 octobre 1911 au 3ème génie comme sapeur auxiliaire. Renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913 certificat de bonne conduite accordé. Rappelé à l’activité le 2 août 1914 au 148ème ri. Disparu le 16 juin à Quennevières  et déclaré décédé par le jugement du tribunal de Rocroi en date du 21 avril 1921.

Joseph Ferrec, né (1885) et résidant à Scaër (Finistère) , cultivateur. Service militaire au 118ème ri comme soldat de 2ème classe  du 6 octobre 1906 au 25 septembre 1908 certificat de bonne conduite accordé. Il preste un période d’exercices au 118ème en 1913. Rappelé à l’activité  le 3 août  et rejoint le 148ème le 23 octobre 1914 à Berry-au-Bac. Disparu le 16 juin 1915 au combat de Quennevières. Un secours de 150 fr. est versé à sa veuve.

Aimé Hiverniaux, fiche incomplète, né le 29 octobre 1891 à Hamon (Nord) Disparu au combat de Quennevières le 16 juin 1915

Jules Houillon, né (1894) à Quiprières (Somme) et résidant  à Lille, élève à l’école des Beaux-Arts. Classe 1914. Incorporé au 151ème ri le 21 septembre 1914 comme soldat de 2ème classe, caporal le 29 septembre, passe au 148ème ri le 25 mars 1915. Disparu le 16 juin à Quennevieres. Un secours de 150 fr est versé à son père le 31 mai 1919. Acte du 6 août 1921 « attendu qu’il échet de déclarer judiciairement le décès … (le tribunal) fixe la date présumée du décès au 16 juin 1915. Dit que le présent jugement tiendra lieu d’acte de décès »

Jean-Baptiste Jouanno, né (1882)  et résidant à Quimperlé (Finistère), employé de commerce. Dispensé pour avoir un frère au service. Arrive au 118ème ri  comme soldat de 2ème classe le 14 novembre 1903  et envoyé dans la disponibilité le 18 septembre 1904 avec le certificat de bonne conduite. Affecté  comme vélocipédiste le 27 décembre 1905. Mobilisé le 12 août 1914 au 118ème ri et passé au 148ème ri le 20 octobre 1914.. Décédé le 16 juin 1915, tué à l’ennemi. Un secours de 150 Fr. est versé le 3 novembre 1915 à sa veuve.

Emile Jourdain, né (1892) à Antigny (Vendée) et résidant à Moussonvilliers , cultivateur. Ajourné deux fois  en 1913 et en 1914 pour raisons de santé. Appelé néanmoins à l’activité le 27 novembre  au 151ème ri comme soldat de 2ème classe  et classé service armé par la commission de réforme le 22 décembre 1914. Passe au 148ème le 25 mars 1915. Disparu le 16 juin  sur le champ de bataille du plateau de Quennevières

Marc Larnicol, né (1881) et résidant à Loctudy (Finistère), cultivateur. Dispense pour un frère au service. Arrivé au 70ème ri le 14 novembre 1902 et envoyé dans la disponibilité le 19 septembre 1903 muni du certificat de bonne conduite. Décédé le 17 juin des suites de ses blessures à Saint-Crépin. Un secours de 150 fr est versé  le 78 janvier 1916 à sa veuve.

Pierre Le Grand, né (1887) et résidant à Coray (Finistère), cultivateur. Service militaire au 137ème ri du 1er octobre 1908 au 25 septembre 1910 certificat de bonne conduite accordé.  Il preste une période d’exercices au 137ème ri e, août 1912.  Rappelé à l’activité le 3 août 1914 et passé au 148ème ri le 20 octobre 1914, soldat de 1ère classe le 7 mars 1915. Décédé antérieurement au 17 juin à Moulin-sous-Touvent (renseignement de sources allemandes). Un secours de 150 Fr. est versé à son père le 19 avril 1917.

Georges Legrand, né (1891) et résidant à Bavai (Nord) journalier. Incorporé à  partir du 9 octobre 1912 comme soldat de 2ème classe. Soldat de 1ère classe le 27 novembre 1913.  Disparu le 16 juin 1915 à Quennevières.

Léon Léat, né (1891) à Reims (Marne)  et résidant à Loth (Belgique), monteur. Incorporé au 148ème ri le 1er octobre 1912 comme soldat de 2ème classe. Manque à l’appel du 8 juin 1913 et déclaré en désertion le 15 juin suivant. Se présente volontairement au corps le 3 août ( loi d’amnistie). Pendant la retraite, il est blessé le 10 septembre par balle à l’omoplate gauche. Disparu le 16 juin à Quennevières. Décès fixé par jugement « le tribunal dit et déclare que le 16 juin 1915 est décédé des suites de ses blessures  à Quennevières, Léat Léon soldat au 148ème ri ».

l'official 1Armel L’Official, né (1891) à Belz (Morbihan). Inscrit maritime, marin « prêtés à la guerre)  incorpore le 148ème ri.Décédé le 16 juin 1915. Mort pour la France.

l'oficial 2

Des marins non repris dans les équipages sont mutés dans l'infanterie.

 

Léon Lorthioir né (1881)  et résidant à Lille, employé de commerce. Ajourné en 1902 et 1903 pour faiblesse. Maintenu provisoirement dans ses foyers en août 1914 mais reconnu apte au service armé le 9 novembre 1914. Passé au 148ème ri le 24 mars 1915. Décédé le 16 juin 1915. Un secours de 150 FR est versé à  sa veuve le 20 septembre 1917.

Yves Moenner, né (1886) et résidant à Plogonnec (Finistère) cultivateur.  Ajourné en 1907. Service militaire 1908 à 1910 comme soldat de 2ème classe au  64ème ri. Certificat de bonne conduite accordé. Mobilisé  le 2 août 1914 et décédé le 16 juin 1915 à Quennevières

Henri Paul, né (1890) et résidant à Vieux-Condé (Nord) . Incorporé  le 11 octobre 1911 comme soldat de 2ème classe. Passe momentanément au 195ème ri et mis en disponibilité le 8 novembre 1913. Rappelé à l’activité le 1er août 1914 disparu le 16 juin 1915 au combat de Quennevières. Un secours de 150 fr est versé à sa veuve le 4 août 1919.

Joseph Penven, né (1887) et résidant à Plovezet(Finistère) Disparu au combat. Fiche non retrouvée

Jacques Peuziat, né (1883) et résidant à Plozevet, cultivateur. Ajourné en 1904 pour faiblesse. Service militaire comme soldat de 2ème classe au 21ème ri d’octobre 1905 à septembre 1906 dispense comme aîné de sept enfants. Certificat de bonne conduite accordé. Mobilisé le 12 août 14 et rejoint le 148ème ri en octobre 1914. Disparu au combat de Quennevières le 16 juin 1915. Un secours de 150 fr est versé à sa veuve le 5 janvier 1917.

Emile Rinchard né (1880) et résidant à Fromlennes (Ardennes) ajusteur. (Fils d’étranger, n’est assujetti qu’aux obligations de la classe à laquelle il appartient par son âge. Incorporé au 150ème ri le 14 novembre 1903 comme soldat de 2ème classe et envoyé dans la disponibilité le 20 septembre 1904. . Il accomplit deux périodes d’exercices au 148ème ri , la première du 21 août au 17 septembre 1907 et la seconde du 5 au 21 décembre 1910. Rappelé à l’activité le 3 août 1914 au 148ème ri. Disparu le 16 juin 1915 à Quennevières. Un secours de 150fr est versé à sa veuve  le 22 juillet 1920

Victor Robert, né(1888) à Garges (Seine et Oise) , journalier. Ayant eu de nombreux problèmes avec la justice, (il est détenu à la santé lors de son appel sous les drapeaux) il est incorporé au 5ème bataillon d’Afrique à compter du 11 octobre 1909 comme soldat de 2ème classe. Une unité disciplinaire. Il participe à la campagne de Tunisie. Passé dans la réserve le 25 septembre 1911. Certificat de bonne conduite refusé. Il émigre vers Charleroi (Belgique) . Rappelé à l’activité le 3 août 1914 au 148ème ri. Décédé des suites de ses blessures le 16 juin 1915 au combat de Quennevières. Un secours de 150 fr est versé à  son père le 17 août 1916. Inhumé provisoirement à Moulin-sous-Touvent, est transféré vers Tracy-le-Mont le 18 janvier 1927en 1912

Clément Roche, né (1883) et résidant à Landas (Nord) journalier. Service militaire au 79ème ri de novembre 1904 à septembre 1905. Dispense pour un frère au service. Certificat de bonne conduite accordé. Il preste deux périodes d’exercices au 1er ri du 25 août au 21 septembre 1909 et du 13 au 29 avril 1912. Rappelé à l’activité le 3 août 1914. Disparu le 126 juin 1915 à Quennevièrtes. Un secours de 150 fr est versé à sa veuve le 11 septembre 1919. Inhumé à Moulin-sous-Touvent  a été identifié par sa plaque d’identité et transféré au cimetière de Tracy-le-Mont le 25 janvier 1927

Yves Rondot, né (1884) et résidant à Loquefiet (Finistère) cultivateur. Dispensé en 1904 comme soutien de veuve. Service militaire  comme soldat de 2ème classe au 118ème ri d’octobre 1905  à septembre 1906. Certificat de bonne conduite accordé Il preste deux périodes d’exercices au 118ème du  24 août au 21 septembre 1908 et du 2 au 18 avril 1913. Rappelé à l’activité le 3 août, il rejoint le 148ème ri le 23 octobre 1914 à Berry-au-Bac. Décédé antérieurement au 17 juin 1915 à Moulin-sous-Touvent (renseignements de sources allemandes). Un secours de 150 fr est versé à sa mère.

André Taine , né (1880)  et résidant à Bohain, menuisier. Service militaire au  120ème  ri comme soldat de 2ème classe de septembre 1901 à septembre 1904. Caporal le 20 septembre 1902 et sergent le 20 septembre 1903. Certificat de bonne conduite accordé

Il preste deux périodes d’activité au 87ème ri du 29 avril au 26 mais 1907 et du 4 au 20 septembre 1911. Rappelé à l’activité le 13 août 1914 rejoint le 148ème ri le 24 mars 1915. Décédé sur le champ de bataille  le…. Inhumé dans une tombe commune à environ 300 m SE des ruines de la ferme de Quennevières en bordure de la route Tracy-le-Mont à Nampcel. Un secours de 200 Fr. est versé à sa veuve le 29 mars 1919

Gaston Vallez, né (1892) et résidant à Beauvois (Nord) tisseur. Incorporé au 148ème le 10 octobre 1913 comme soldat de 2ème classe. Disparu le 16 juin 1915 à  Quennevières

Maurice Wallart,né (1894) et résidant à Paris, sans profession (classe 1914). Arrivé au 148ème ri le 17 septembre 1914. Disparu à Quennevières. Un secours de 150 fr est versé à son père le 126 mai 1917.

 

Morts des suites de leurs blessures et inhumés à la nécropole de Royallieu à Compiègne

Les photos de leur sépulture sont reprises dans l'album consacré à Tracy-le-Mont

Pierre Michaud, né (1889) à Montmorillon (La Vienne) résidant à Nixéville, garçon boulanger. Engagé volontaire pour 5 ans le 29 avril 1910 au 162ème ri comme soldat de 2ème classe . Soldat de 1ère classe le 17 décembre 1910, sergent le 27 septembre 1912. passe à la 4ème cie du 2ème groupe d’aéronautique le 21 décembre 1912. parti et rayé des contrôles le 3 janvier 1913. Rétrogradé et affecté comme caporal au 148ème ri  le 20 décembre 1914. Nommé sergent à la 2ème cie le 5 mars 1915. cassé de son grade et remis soldat de 2ème classe sur l’ordre du lieutenant-colonel Vignier. Tué sur le champ de bataille le 16 juin (mort des suites de ses blessures). Inhumé provisoirement à Moulin-sous-Touvent, a été exhumé d’une tombe de 21 corps non individualisable et transféré dans une tombe collective à la nécropole de Royallieu à Compiègne. Un secours de 150 FR est versé à son père le 7 octobre 1916

Emile Stenvin, né (1888) à Haybes et résidant à Revin. Garçon brasseur. Mis en route au 148ème ri le 8 octobre 1909 comme soldat de 2ème classe. Envoyé dans la disponibilité le 27 septembre 1911 et le certificat de bonne conduite accordé. .Il preste une période d’exercices du 26 août au 17 septembre 193 au 148ème ri. Décédé des suites de ses blessures le 22 juin 1915 à l’hôpital temporaire n°16 à Compiègne. Un secours de 150 fr )  est versé à  sa veuve le 17 mars  191

Louis Stephan, né (1887) et résidant à Bénodet(Finistère). Inscrit maritime le 12 mai 1905 au quartier de Quimper et levé le 14 mai 1907 comme matelot de 3ème classe. Renvoyé le 10  octobre 1908 dans ses foyers  comme soutien de famille. Rappelé à l’activité comme marin « prêté à la guerre », il incorpore le 151ème ri le 27 octobre 1914 puis passe au 148ème ri le 24 mars 1915 comme soldat de 2ème classe. Décédé des suites de ses blessures de guerre, plaie au crâne,  à l’Hôpital temporaire n° 15 à Compiègne. Un secours de 150 fr est versé  le 27 juillet 1915.

cimetière en septembre 1915Un cimetière provisoire près des premières lignes en septembre 1915.

Sources

Mémoire des hommes fiches Mort pour la France

AD, Nord , Finistère, Ardennes, Seine, Seine et Oise, .... registres matricules

CICR, listes de corps situés sur le champ de bataille et la fiche de Doaré Jean

Bidic, album Valois, Quennevières en septembre 1915

Merci à D. Laheyne pour soj document sur les marins "prêtés à la guerre"

Photos personnelles

 

 

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Pour le 148ème régiment d'infanterie
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