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Pour le 148ème régiment d'infanterie
29 juin 2021

Le monument aux morts de Givet

 A l'heure actuelle des recensements

b Monument aux morts de Givet

 Le monument aux morts

 

 

 

 

 

 

BochSon parcours en captivité peut être retracé grâce aux informations contenues dans les archives de CICR

bock 1Boch Adrien

né le 12 novembre 1887 à Givet, Boch Adrien, fils de feu Jacques et de Blanc Marie, est domicilié à Givet et exerce la profession de ramoneur. Il est incorporé au 148ème ri le 7 octobre 1908 comme soldat de 2ème classe. Il passera dans la disponibilité le 25 septembre 1910 avec le certificat de bonne conduite. Marié le 10 février 1913 avec Estelle Debouzy, il est papa d’une petite fille née en décembre 1913 lorsque la guerre éclate. Il rejoint la 12ème compagnie avec laquelle il aura son baptême du feu devant le pont de Dinant le 15 août 1914. Puis il sera encore confronté à l’ennemi dans la position fortifiée de Namur alors que son bataillon doit aider les troupes belges une position abandonné sous le feu de la grosse artillerie allemande. Une position bien vite abandonné et c’est la retraite qui commence. Le 1er septembre, c’est le combat à Coucy-le-Château. La 12ème compagnie est disloquée et nombre d’égarés tentent d’échapper aux Allemands. Il est pris dans les environs de Soissons et envoyé au camp de  Wezel. Une captivité qui atteint son mental. Le 30 juillet 1917,  il est rapatrié en France. Il décèdera à l’asile d’aliénés de Saint-Georges à Bourg. Un secours de 150 fr a été payé à sa veuve le 31 mai 1919

aaa 2Un des cimetières pour ces meurtris , celui de Cadillac, en 2017.

  Il est de ces nombreux soldats que l’on appelle « les mutilés du cerveau » traumatisés par ce qu’ils ont vécu et  qui vivront leurs dernières années dans "les asiles ou hospices d’aliénés ». Ils sont plusieurs au 148ème ri. Une page leur sera consacrée.

« Coiffés d’absence et déchaussés

N’ayant plus rien à espérer

Les inconnus sont morts dans la prison

Leur cimetière est un lieu sans raison »

extrait du poème « Le cimetière des Fous » P Eluard

BockstaelSa pierre tombale dans la nécropole nationale de Berry-au-Bac

BockstalBokstal Fernand

né le 22 mai 1892 à Givet, fils d’Eugène et de Marie Thérèse Gornet, manœuvre de profession marié avec Cornelise Léonie le 26 octobre 1912 à Chooz. Incorporé au 148ème ri le 10 octobre 1913. Tué au combat de Berry-au-Bac du 15 septembre 1914. Un secours de 150 fr est alloué le 23 avril 1919 à  sa veuve.

bokstal AD 08, décès 2E190 79

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

cocheLe sergent Coche en 1912 à la 12ème compagnie

coche albert 10 eme cie aCoche Albert, né le 15 mars 1886 à Saules Champenoises, résidant à Attigny, employé de commerce, fils de Remy et d’Allart Marie, marié le 6 juillet 1910 à la demoiselle Eléonore Gaullier, domiciliée à Givet.

Engagé volontaire pour 3 ans le 30 mars 1904 à la mairie de Givet pour le 148ème ri. Arrivé au corps le dit jour. comme soldat de 2ème classe,  il gravira dans la hiérarchie des sous-officier et sera promu, après le combat de la ferme du Luxembourg,  sous-lieutenant le 25 juin 1915. Blessé par éclat d’obus à Berry-au-Bac puis commotionné peu après son retour au front, il se fera encore remarquer en février 1915 devant la ferme de la Pêcherie

Il est présent en Orient est considéré comme disparu le 2 juin  1917 au combat de d’Hadzi-Bari-Mah (présumé prisonnier ?). Il sera déclaré mort par un jugement déclaratif de Rocroi du le 21 septembre 1920. Un secours de 300 fr est payé le 27 janvier 1920 à sa veuve.

 

debrauxCité parmi la longue liste des soldats morts pour la France lors du terrible combat de Quennevières

debraux cit 1aout 1922Debraux Gustave

né le 21 mars 1891 à Givet, fils de Dieudonné et de Goignaux Marie, employé de bureau aux écritures. Incorporé au 148ème le 9 octobre 1912 comme soldat de 2ème classe. caporal le 15 avril 1913 il est nommé sergent le 14 octobre de la même année. Rengagé pour deux ans en octobre 1914. Il est cassé de son grade le 22 janvier 1915 en vertu des prescriptions du décret du 9 décembre 1914. Il redevient  soldat de 1ère classe le 7 mars 1915 puis caporal  le 18 mars. Il est considéré comme disparu le 16 juin 1915 à Quennevières date confirmée par un jugement déclaratif rendu le 1er juin 1920 par le tribunal de Rocroi. Un secours de 150 fr est alloué à son père.

dechinCarré des corps rapatriés par la famille

dechin cimDéchin Charles

né le 4 septembre 1886 à Tendin-le-Vieil, (Lens, Pas-de-Calais), y résidant est employé, fils de Charles et de (ill)….

Incorporé le 7 octobre 1907 et arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe. Il épouse la demoiselle Germaine Bock, le 1er décembre 1910 à Givet. Après plusieurs engagements, il est adjudant lorsque la guerre éclate et promu sous-lieutenant le 6 octobre 1914. Il est tué à l’ennemi à Berry-au-Bac, le 11 ou le 12 novembre 1914. Un secours de 300 fr est versé à sa veuve.

http://148emeri.canalblog.com/archives/2021/01/22/38745851.html

delrueExtrait de l'acte de décès (jugement déclaratif) suite à sa disparition

delrue ec 2e19080 page9Delrue Camille, né le 17 juin 1892 à Givet, résidant à Givet, ouvrier d’équipe, fils de Jules et de Catherine Martinet, incorporé à partir du 10 octobre 1913, caporal le 21 février 1914 et sergent le 31 juillet 1914. Présumé blessé le 16 juin 1915 à Quennevière commune de Moulin-sous-Touvent. Disparu et déclaré décédé par un jugement déclaratif du tribunal de Rocroi le 36 janvier 1920.

 

dequeantCarré des corps rapatriés par la famille

dequeant, GivetSergent en 1912, avec ses deux médailles reçues en Afrique du Nord

dequeant 1912Dequéant Vital, né le 25 mars 1884 à Dury (Pas-de-Calais) et y résidant, ouvrier agricole, fils naturel de Dequéant Alida, marié le 29 mars  1910 à Davy Germaine  à Givet. Engagé volontaire pour trois ans le 29 octobre 1904 à la mairie d’Arras pour le 1er régiment de Zouaves. Il part pour l’Afrique du Nord et participe aux campagnes d'Algérie et du Maroc. Soldat de 2ème classe il passe  caporal le 15 août 1905, sergent le 4 octobre 1906. Après plusieurs engagements et un retour en Métropole, il rejoint la 6ème compagnie du  148ème ri le 25 février 1909. De nouveau, il signe plusieurs engagements et est adjudant le 1er août 1914. La guerre éclate, Il participe au combat d’Onhaye. Blessé deux fois à Berry-au-Bac, il passe au 418ème ri le 7 juillet 1915. Il y est promu sous-lieutenant à titre temporaire, un grade confirmé à titre définitif le 31 décembre 1916. Il est grièvement blessé le 13 avril 1916 et meurt des suites de ses blessures à l’ambulance de Vendresse (Aisne).

Une page spéciale illustrée par des   documents de famille lui sera consacrée.

donauPhoto tirée de mémorialgenweb  (voir sources)  

donnauet un extrait du jugement le déclarant disparu  le 8 décembre 1915

donau ec

 

 

 

 

Donau Pierre, né le 7 juillet 1889 à Givet et y résidant, rue du Luxembourg étudiant en droit, fils de Félix et de Genty Eloise. Mis en route au titre du 91eme ri,le 4 octobre 1910 et arrivé ledit jour, il passe au 148ème ri par décision du général de la 23ème brigade d’infanterie le 3 décembre et arrivé au régiment le 6 décembre 1910. Soldat de 2ème classe. Il est envoyé, avec le grade de caporal, dans la disponibilité  le 21 septembre 1912 avec le certificat de bonne conduite accordé. Rappelé à l’activité le 4 août 1914, nommé sergent le 24 octobre 1914, il part en Orient et est considéré comme disparu le 8 décembre 1915 à Petrovo (Serbie). Ayant l’ordre de conserver sa position coûte que coûte, a maintenu sa mitrailleuse en action malgré le repli de son soutien jusqu’au moment ou blessé par balle et supposé resté à l’ennemi, déclaré décédé par un jugement du tribunal de Rocroi le 22 décembre 1920.

doridouDoridou Edmond, né le 10 octobre 1891 à Givet et y résidant , ouvrier en céramiques, fils de feu Edouard et de Maux Laure. Soutien de famille, incorporé le 10 octobre 1912 et arrivé ledit jour. Disparu  le 16 juin 1915 au combat de Quennevières. Un secours de 150 fr est alloué le 31 mai 1919 à la mère. Déclaré décédé par un jugement du tribunal de Rocroi du 28 janvier 1921

 

 

doyen

doyen extraitextrait de son acte de décès

 

 

 

 

 

 

 

 

Doyen Maurice, né le 6 août 1890 à Givet et y résidant, employé de commerce, fils de feu Eugène et de Goffin Aline.

Mis en route le 10 octobre 1911 et arrivé au corps ledit jour. Caporal le 11 avril 1912 puis faisant fonction de sergent fourrier le 27 septembre 1912. Il est renvoyé dans ses foyers le 7 novembre 1913 avec le certificat de bonne conduite accordé. Rappelé à l’activité le 2 août 1914 et nomme sergent-major le 29 septembre 1914. Il est tué à l’ennemi au combat de Sapigneul.

 

duboisDubois A-M Pierre, né le 5 juin 1895 à Givet et y résidant, pas de profession connue, fils d’André et de Guillaume Marie, engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Givet le 31 octobre 1913 au titre du 148ème ri. Arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe, nommé caporal le 4 novembre 1914. Tué à l’ennemi à Berry-au-Bac le 13 novembre 1914.

dubois extraitextrait de son acte de décès, deux témoins confirment "la réalité du décès"

 

fenaux

Fenaux Herve Frédéric, né le 27 avril 1887 à Paris et y résidant rue de Tolbiac 84, 13ème arr., étudiant en sciences physique et chimie, fils de Victor et de Drouet Marie. Dirigé le 7 octobre 1908 sur le 148èmle ri et arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe, caporal le 1er avril 1909 puis sergent le 27 septembre de la même année. Mis dans la disponibilité le 28 septembre 1910. Rappelé à l’activité le 2 août 1914 et nommé sous-lieutenant de réserve Nomme sous- lieutenant de réserve à titre temporaire et pour la durée de la guerre le 17 octobre 1914. Une  promotion confirmée (à titre posthume)  par décision ministérielle en date du 9 novembre 1914. Décédé le 28 octobre, quelques jours après avoir été promu.

http://148emeri.canalblog.com/archives/2020/12/01/38682222.html

fifiscimetière de Givet, carré des corps rapatriés

fifis cimsa citation

fifis cit 17 févr 20

 

 

Fifis Emile, né le 14 mars 1889 à Givet et y résidant  est employé aux chemins de fer ; fils de feu Joseph et de Mathy Victoire. Soutien de veuve. Mis en route le 5 octobre et arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe, nommé soldat de 1ère classe en décembre 1911. Il est envoyé dans a disponibilité le 27 septembre avec le certificat de bonne conduite accordé. Rappelé à l’activité le 2 août 1914. Nomme caporal le 24 octobre 1914 et sergent le 17 juin 1915 (après le combat de Quennevières) . Parti pour l’armée d’Orient avec le régiment le 1er novembre 1915.Tué à l’ennemi le 8 juin 1917 à Hadji Bari (Grèce) Inhumé au cimetière de Drevonod tombe 44. Corps rapatrié. « Très brave  sous-officier, au front depuis le début de la campagne. Blessé mortellement en dirigeant une équipe de travailleurs sur la position à organiser ».                                           Un extrait de son acte de décès.

fifis ec 2 e 190 79 page 243

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fraison (2)Un extrait de son acte de décès

fraison 2e 19079 page 197Fraison Jules, né le 28 avril 1887 à Givet et y résidant, sans profession, fils d’Eugène  et de Mirgaux Julienne.

Engagé volontaire pour trois ans le 9 février 1906 à la mairie de Givet au titre du 148ème régiment d’infanterie, arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe. Caporal le 11 juin 1906 et sergent le 13 juillet 1907. Il se blesse le 11 septembre 1906 au cours de manœuvres d’automne visitant le casernement de son escouade, est tombé d’un plancher et a été atteint de contusions au thorax. Passé dans la réserve le 9 février 1909. Il épouse à Anor (Pas-de-Calais) Eva Renotte le 4 octobre 1911. le couple s’installe à Anor et le 13 février 1913, naissance d’une petite fille.  Il est rappelé à l’activité le 2 août 1914. Tué à l’ennemi le 15 août au combat de Bouvignes (Dinant). Un secours de 200 fr est payé à sa veuve  Fraison Benoite. voir la page sur le combat de Bouvignes, le 15 août 1914.

haquenneDeux soldats du 148ème ri confirment la réalité du décès (extrait de son acte de décès)

haquenne page 205Haquenne Edouard, (fils d’étranger,( père belge), et ayant opté pour la nationalité française), né à Mozet Prov. de Namur) né le 12 octobre 1881 à Givet et y résidant, rue des Récollet, est ébéniste, fils d’Alphonse  et de Stevaux Désirée. Incorporé au 148ème ri à compter du 14  novembre 1904 comme soldat de 2ème classe, arrivé au corps ledit jour, il est envoyé dans la disponibilité le 23 septembre 1905. Un service plus court car « n’est assujetti qu’aux obligations de la classe à laquelle il appartient par son âge ». Du 26 août au 22 septembre 1908 et du 1er au 17 décembre 1911, il preste deux périodes d’exercices au régiment Rappelé à l’activité le 2 août 1914. Tué à l’ennemi au combat de Berry-au-Bac le 25 octobre 1914. Un secours de150 fr est payé le 9 avril 1919 à sa veuve Martinot Aline

leclercqun extrait de son acte de décès précisant les circonstances de son trépas

leclercq ec 2e 190 79 page 203Leclercq Firmin, (fils d’étranger, (père belge), ayant opté pour la nationalité française), né le 2 décembre 1890 à Givet et y résidant, voiturier, fils de Léandre et de Nidart Irène Incorporé à partir du 9 octobre 1912. Il « monte en Belgique » au début de la campagne. Il est nommé caporal le 29 septembre 1914. Le 1er novembre 1915, il part en Orient avec le régiment et le 13,  lors du premier combat,  il perd la vie dans le poste de secours de Kamendal (Serbie). Il est inhumé au cimetière militaire de Skopje tombe 746.

 

legendreSa tombe à Berry-au-Bac

 

legendre Maurice 148 ème régiment d'infantterie

Legendre Maurice  né le 22 mars 1883 à Vitry-le-François mais résidant à Toul chez Mr Lovenbrucq, employé de quincaillerie, fils de feu Alfred et de Joséphine Demarice. Engagé volontaire, pour 4 ans le 8 mars 1904 à la Mairie de Toul pour le 1er régiment des Zouaves,. il passe dans la réserve de l’armée le 8 mars 1908 avec le certificat de bonne conduite. Rappelé à l’activité lors de la mobilisation générale, il incorpore le 148ème ri et  le 29 janvier 1915 lorsqu’un obus de 130 vient faucher son escouade dans l’abri où elle s’était réfugiée. Il est parmi les victimes. Un secours de 150 fr est payé le 2 mai 1919 à sa veuve . Un secours de 75 sera payé à sa fille comme orpheline

http://148emeri.canalblog.com/archives/2021/02/06/38800402.html

 

martinotMartinot Noël, né le 13 octobre 1883 à Givet et y résidant, tanneur, fils de Pierre et de feue Tochet Marie. Incorporé au 91ème régiment d’infanterie  le 15 novembre 1904 comme soldat de 2ème classe et mis dans la disponibilité le 12 juillet 1907 avec le certificat de bonne conduite accordé. Il est dispensé d’une première période d’exercices au 148ème ri car il réside en Belgique (Agimont) au moment de la convocation, par contre, il preste celle du 1er au 17 novembre 1912. Le 2 août 1914, il est rappelé à l’activité le 3 août 14 au 148ème ri. Il est marié. Tué à l’ennemi le 16 juin 1915 au combat de Quennevières. un secours de 150 fr a été versé à sa veuve, Caussin Noémie

 

missonExtrait de son acte de décès, décédé sur le champ de bataille (au combat de Quennevières)

misson ec 2e 190 79 page 201Misson Marcel, né le 19 mars 1893 à Givet et y résidant, ouvrier d’équipe, fils d’Auguste et Boreux Elisa. Incorporé a compter du 27 novembre 1913 arrivé au corps ledit jour. Tué au combat de Quennevières le 17 juin 1915, inhumé à Moulin-sous-Touvent, dans une tombe collective de 21 corps non individualisables et transféré dans une tombe du cimetière de Royallieu à Compiègne. Non retrouvée, le corps aurait-il été rapatrié?

montlaurentCimetière de Givet, carré des corps rapatriés

montlaurent, GivetMontlaurent Jules, né le 25 janvier 1891 à Rethel mais résidant à Givet, manœuvre, fils de Louis et de Rochette Marie –Aline, incorporé à compter du 1er octobre 1912 et arrivé ledit jour comme soldat de 2ème classe. Décédé le 5 janvier 1915 au combat du Choléra. Un secours de 150 fr est payé à Montlaurent Louis,  son père.

pecqueurinhumé provisoirement à Hermonville

pecqueur 1

 

Pecqueur Henri, fils de Joseph et de Osten Sidonie, Henri Pecqueur est né à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 13 février 1886 et réside à Lille.  Engagé volontaire pour 5 ans à la Mairie de Montreuil le 13 février 1904 au titre du 43ème régiment et arrivé au corps le 21 février 1904. Caporal le 6 octobre 1904 puis sergent le 1er octobre 1905 et exerce les fonctions de sergent-fourrier à partir du 30 mars 1906. Comme sergent, il suit les cours  à l’école de tir du camp du Ruchard du 15 novembre au 21 décembre 1907. Rengagé pour deux ans le 5 novembre 1908, il est admis à l’école d’infanterie comme élève officier le 9 septembre 1909.et promu sous-lieutenant au 148ème ri le 1er octobre 1910, Il se marie le 13 juillet  1913 à Givet  à la demoiselle Doyen Berthe. Le ménage réside à Givet, ville de garnison de son régiment. Le 22 avril 1914, un garçon né de leur union. Servant dans la 10ème compagnie, il reçoit son baptême du feu à Dinant le 15 août et participera à l’exception de celui d’Onhaye, à tous les combats. Dinant, Namur, Coucy-le-Château, Berry-au-Bac, la côte 108, Sapigneul.  (il y sera  légèrement blessé le 13 novembre 1914, " plaie superficielle du tégument du nez") ., Choléra, la ferme de la Pêcherie. Il est nommé capitaine à titre temporaire le 15 novembre 1914 et  commande « sa »  10ème compagnie. Le capitaine Pecqueur tué à la tête de sa compagnie. Le JMO ne  donne guère d’informations sur les circonstances de sa mort. Un secours de 400 fr sera versé le 7 janvier 1916 à sa veuve. Le capitaine Henri Pecqueur sera nommé chevalier de la Légion d’Honneur  à titre posthume le 17 avril 1920.

cité a l'ordre de l'armée voir http://148emeri.canalblog.com/archives/2021/05/03/38953199.html

 

 

 

pecqueurSa citation

Periquet citationPériquet Fernand, né le 31 juillet 1889 à Revin et y résidant rue Paul Bert, tôlier, fils de Jean-Baptiste. Mis en route le 4 octobre 1910 et arrivé au corps ledit jour. Caporal le 1er octobre 1911. Rengagé pour 1 an le 1er septembre 1912. Sergent le 6 octobre 1912. Rengagé pour 2 ans le 17 septembre 1913. Il se marie le 14 mars 1914 à Maurice Lucie (Elise ?)  avec l’autorisation du 148ème ri en date du 5 mars 14). Au combat de Coucy-le-Château, il est isolé du régiment. Son groupe mettra une douzaine de jours avant de rejoindre. Le couple réside à Givet. Tué le 13 novembre à Berry-au-Bac « en allant rechercher le corps de son lieutenant blessé ». Nommé adjudant à titre posthume. Un secours de 200 fr est payé le 19 avril 1919 à Elise Périquet, son épouse

puissieux

Puiseux Maurice né 17 avril 1886 à Signy-l’Abbaye,et y résidant garçon coiffeur, fils d’ Auguste et de Brimont Marie. Mis en route le 9 octobre 1907 vers le 150 eme ri  arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe. Envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1909 avec le certificat de bonne conduite. Ralppelé à la mobilisation le 3 août 1914 au 148ème ri. Disparu le 16 juin 1915 au combat de Quennevières. Déclaré décédé le 15 juin par un jugement du tribunal de Rocroi du 15 juin 1921

remy

Remy Camille, né le 4 décembre 1891 à Francheval (Sedan) résidant à Maubert Fontaine, instituteur, fils de Camille et de Chantriaux Marie ; marié le 25 septembre 1912 à Melle Jeanne Théret de Revin. Ajourné d’office en 1912 pour faiblesse. Incorporé à compter du 1 octobre 1913 et arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe. Il part en campagne alors que l’instruction de sa classe n’est pas terminée. Tué le 28 octobre 1914 à Berry-au-Bac

 

remy onhaye

Rémy Paul, né le 5 novembre 1892 à Braux (Monthermé) et y résidant, tourneur sur métaux, fils d’Adelin et de Gillet Marie. Incorporé à compter du 8 octobre 1913. Il part en campagne alors que l’instruction de sa classe est à peine commencée. Disparu le 22 août 1914 à Onhaye, déclaré décédé le 22 août par un jugement du tribunal  de Charleville du 9 décembre 1920.

 

robartRobart Jules, né le 1er octobre 1892 à Givet et y résidant, tailleur de pierres, fils de feu Eugène et de Adam Marie. Incorporé à compter du 10 octobre 1913, arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe.

Classé dans e service armé et maintenu au corps par décision du général commandant la région de Mézières en date du 4 juin 1914 sur la proposition de la commission spéciale du 2 juin 1914 et à la demande de l’intéressé. Décédé des suites d’une blessure éclat d’obus dans la colonne vertébrales, à l’hôpital temporaire n°3 de Gueret. Un secours de 150 fr est payé le 19 avril 1919 à Mme Veuve Robart Adam sa mère.

 

robart disparu Son nom figure dans la longue liste des victimes du combat de Quennevières

robart quennevieresRobart Victor, né le 25 août 1991 à  Givet, et y résidant chaudronnier, fils de feu Barthélemy et de Charlier Adèle, ajourné d’office pour faiblesse en 1912. Incorporé à compter du 1er octobre 1913 et arrivé au corps ledit jour. Il part en campagne alors que l’instruction de sa classe est à peine commencée.  Il est blessé le 12 octobre à Berry-au-Bac, plaie en séton au bras droit. Il est de nouveau blessé à Quennevières et considéré comme disparu. Date du décès fixée par un jugement du tribunal de Rocroi du 9 mars  1921. Un secours de 150 fr est payé à Mme veuve Robart Charlier (sa mère).

toussaintsa tombe à la nécropole des prisonniers morts en captivié et rapatriés à Sarrebourg

Toussaint, SarrebourgToussaint Rémy, né le  29 septembre 1885 et y résidant, rue des Trois Pigeons, maréchal ferrant, fils de Victor  et de Binet Marie.

Incorporé au 9ème bataillon de chasseurs à compter du 6 octobre 1906 comme chasseur de 2ème classe. Passé chasseur de 1ère classe le 30 octobre 1907. il est renvoyé dans la disponibilité  le 25 septembre 1908. Il preste une période d’exercices 3 au 25 novembre 1911 au 9ème bataillon de chasseurs

Rappelé à l’activité le 3 août 1914 et nommé caporal le 4. Disparu, fait prisonnier à Agimont (Belgique) le 23 août 1914. Interné à Langensalza venant du Lazaret de Hannovre et décédé le 12 mars  1917 au lazaret d’Osnabrück.

toussaint ec 2e 190 79 page 348Extrait de son acte de décès sur base d'un document allemand.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

walgraffephoto voir sources

Walgraffe, photo R

 

Walgraffe Charles, né le 31 juillet 1892 à Givet et y résidant, employé des postes, fils de Louis et de Giltaire Marie

Incorporé à compter  du 10 octobre 1913 et arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe dans la 8ème compagnie. Il reçoit son baptême du feu à Onhaye le 23 août 1914. Caporal le 15 avril 1914, sergent le 20 septembre 1914. Dans la nuit   8 février 1915, commandant une  patrouille envoyée près des lignes ennemies, le groupe est pris sous le feu ennemi. Avec l’aide du caporal Boidin avec sang-froid et dévouement, il ramène un de ses soldats grièvement  blessé et qui mourra avant de rentrer dans les lignes. Il est promu sous-lieutenant à titre temporaire. Au combat de Quennevières, « A la suite d’un vigoureux assaut, il a sauté le premier dans la tranchée ennemie entraînant magnifiquement ses hommes et organisé aussitôt avec intelligence la position conquise où il resta pendant 6 heures jusqu’à ce qu’il soit relevé ». Embarquant à Toulon, il part en Orient avec le régiment le 1er novembre 1915. Le   22 novembre 1915, il est tué à l’ennemi  à Drevenot en Serbie. Nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.

walgraffe ec 2e 190 79 page196extrait de son acte de décès précisant les circonstances de son trépas.

weron

Wéron Augustin, né le 5 octobre 1892 à Givet et y résidant Quai Charbonniers, employé fils de Jules et de Jacquemart Pauline. Incorporé à compter du 10 octobre 1913, arrivé au corps ledit jour comme soldat de 2ème classe ; Nommé caporal le 24 février 1914. Il part en campagne alors que l’instruction de sa classe est à peine commencée. Disparu à Coucy-le-Château, le 1er septembre 1914. La date du décès est fixée par un jugement du tribunal de Rocroi le 18 février 1920. Un secours de 150 fr est versé à Nestor Wéron, son  père.

 Sources

AD 08 Etat civil registre 2E 190/79 pages

196, 204, 203, 304, 224, 243, 250, 254, 257, 258, 325

AD 08 Registres , 2E 190/80 pages 5 et 9.

Mémoire des hommes, fiches "Mort pour la France".

Journal officiel, lois et décrets, citations.

Album de photos du régiment en 1912

Photos des deux soldats:  Memorial Genweb,  P. Perrichon.

Photos des cimetières, photos personnelles

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Pour le 148ème régiment d'infanterie
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