Inhumés sommairement sur les lieux des combats
Tués au cours du combat !
Inhumés sur place par leurs frères d’armes lorsqu’ils en ont la possibilité ou bien, lorsque la ligne de feu se sera éloignée, pris en charge par les villageois voire les troupes allemandes, c’est le sort de la plupart des victimes des combats.
Inhumés sommairement sur le lieu de leur martyr, les corps seront, quelques temps par après, transférés vers les cimetières locaux ou des nécropoles provisoires. Ce n’est qu’après la guerre que les corps, pris en charge par l’Etat français, seront rapatriés dans leurs familles ou bien regroupés dans des cimetières militaires
Les officiers du 148ème régiment d’infanterie
L'exemple du commandant Graussaud qui est inhumé "à la lisière N.E. du village" d'Onhaye...
L'exemple du lieutenant Péluchon, inhumé provisirement dans le cimetièrede Bouvignes.
L'emplacement de l'ancien pont de Bouvignes, les Français ont leurs positions sur cette rive de Meuse
L'exemple du médecin aide-major Cambon, tué devant l'hôtel de la Poste, sur la route de Dinant à Givet, à 100 du pont.
Sur la photo, au premier plan, l'hôpital civil où étaient soignés les blessés, , à droite le pont et (avec le bulbe en toiture) l'hôtel de la Poste. Le médecin aide-major Cambon fut tué entre ces deux bâtiments, le long de la Meuse.
Dans le cimetière de Surice, une tombe avec 33 corps de soldats du 110ème RI, plusieurs corps reviendront, après la guerre, à Dinant. les autres étant rapatriés vers la France.
Des pierres tombales rassemblées par le prêtre de la paroisse et maçonnées dans la façade de l'église
A Maison Saint-Gérard (un village entre Saint-Gérard et Fosses-la-Ville, un cimetière provisoire fut crée, en 1917, par les Allemands. Il regroupait des soldats allemands, belges et français. Des régiments qui avaient combattu dans ce secteur. Le cimetière fut désaffecté plusieurs années après la guerre et les corps transférés vers des nécroploes nationales. Les fermiers ayant repris la cultures des terrains ont retouvé quelques pierres tombales. Le cimetière se trouvait sur la route des Fermes près du hameau de Libenne.
Dans le cimetière de Maison Saint-Gérard, une tombe d'un officier belge, un officier du 13ème de ligne qui assurait l'arrière-garde de la IVème division belge qui se retirait de Namur
Dans les archives, on retouve des photos de tombes sur le terrain des combats.
Quelques exemples. Plusieurs de ces photos ont servi d'illustrations dans le volume 'Documents pour servir à l'histoire de l'invasion allemande dans les provinces de Namur et Luxembourg" de J. Schmitz et N. Nieuland , les tomes sur "La bataille de la Semois et de Virton" (T VIII) et "Les combats de Maissin et Neuchâteau" (T VII).
le père, Wallerand de Hauteclocque, lieutenant-colonel commandant le 14ème régiment de hussards et
son fils, Bernard de Hauteclocque, 18 ans, un des hussards
tués le 22 août 1914 à Ethe (Belgique) (le même jour) .
Combat de Ethes
Trois tombes de Français (un lieutenant et deux soldats) dressées par les Allemands, la sépulture du colonel Heyn, du major Aubert et du capitaine Peltner du 6ème RI
au centre, les populations belges entretenaient les tombes des soldats français.
En bas
Quatre tombes de soldats français dont celle du capitaine Vincent du 2ème Zouaves et du lieutenant de Pluvié du 48ème RI. et l'exhumation de corps dans le village de Presles
Gommery, sépulture de 2 officiers et de 113 soldats
Cognelée, un cimetière provisoire entretenu par les villageois
Relever les corps des soldats tués lors d'un combat, une tâche bien lourde pour des civils.
Sources
Jmo du 148ème ri, la liste des inhumations provisoires
Archives ecclésisatiques de Namur, paroisses de Gomery, de Ethes, de Surice, de Presles et de Boninnes
Photos personnelles