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Pour le 148ème régiment d'infanterie
12 février 2019

Rivière-Burnot, le 23 août, le dernier combat sur la Meuse...

Le village de Rivière-Burnot dans la tourmente

Riviere 1Rivière-Burnot. Un petit village  la vie s’écoule tranquillement en bord de Meuse. Bien que les premières rumeurs circulent dans la population, la vie continue, en juillet 1914, la fenaison se termine sous un beau soleil.

La fenaison au Grand Pré, situé en amont de l'écluse, de gauche à droite, Sylvie Robaye, Irma Sainvitu, Alice Dubois, Octavie Dubois, Louise Laffineur, Louis Gemenne, Florentin Laffineur, Paul Gilsoul et Alexis Laffineur.  En arrière-plan, les maisons de Burnot et le pont de Lustin.

Rivière 2Malgré cette "quiétude toute mosane", les rumeurs de guerre pèsent néanmoins sur la vie quotidienne.

La procession annuelle de Bois-Laiterie eut lieu mais tard .... à cause des tristes circonstances de la guerre.

 "année terrible" écrit le curé Daiche

Les premières journées de guerre.

burnot vue arrièreLe couvent des religieuses de Reims, venues s'installer au village. Vue arrière des bâtiments

  Le 12 août, l’abbé Daiche note dans son journalier « arrivée du 148ème d’infanterie français pour garder la paroisse et le pont.  C’est la 1ère compagnie du 148ème régiment d’infanterie venant de Givet qui descend la Meuse jusqu'aux limites de la position fortifiée de Namur. Après avoir fait une halte dans le couvent des sœurs, ces soldats, se rapprochant du fleuve, s’installent dans la cimenterie et l’usine Defoy.                           La cimenterie

Rivière 3

Le gros la compagnie aménage les lieux tandis que des sections sont immédiatement détachées à la surveillance du pont et de l’écluse, des tranchées sont creusées à différents endroits. Le pont est rapidement mis en défense, des barricades sont crées avec des charrettes, tas de sable et wagonnets de l’usine. Pendant que des piquets gardaient le pont et l’ écluse, d’autres soldats sondent la rive droite du fleuve.

Rivière 4Les notes du curé Daische

 "Ils circulaient, comme je l'ai dit, allant tuer un Uhlan ou deux ou un cheval. Ils passaient l'eau à 50 ou 60 et allaient à la chasse aux Uhlans. ils revenaient avec un trophées, une lance, un casque etc...".

Le 13 août, le pont est complètement sécurisé ce qui fait dire à notre témoin, que « la tête du pont est devenue une véritable forteresse ».                                                 

 "Les pantalons rouges » sont à Rivière-Burnot

« Les Français s’installent et circulent dans l’entité, créant des liens avec la population. Ils assistent aux offices religieux ....(ils) m’ont laissé un émouvant souvenir » souligne encore le prêtre.

Quelles compagnies?

Profondeville 1Dans un premier temps, c’est avec l'avant-garde du 1er bataillon du commandant Vannière que le village prend contact avec l'armée française. Le chef de bataillon y place successivement: la 1ère compagnie du capitaine Delahaye (avec le lieutenant Thanneur et les sous-lieutenants Létrange et Courthy), quelques jours par après, ce sera la 2ème cie du capitaine Dagalier, (avec le lieutenant de Cappelis et les sous-lieutenants de Mascurain et Briatte) enfin la 4ème cie du capitaine Gautlet, (avec le lieutenant Arnaud et les sous-lieutenants Lucas et Forestier). D'autres viendront encore cantonner à Rivière. Afin de répondre à l’évolution du front mosan, le 1er bataillon Vannière est remplacé par le 2ème bataillon du commandant Graussaud qui envoie la 6ème cie du capitaine Didier (avec le lieutenant Legrand et les sous-lieutenants Bernardin, Voiry et Gaucher) et la 8ème cie du lieutenant Treca, (avec le lieutenant Rousseaux et le sous-lieutenant Martin). Le lieutenant François Arthaud* viendra, en son temps, renforcer la position avec sa section de mitrailleuses. En définitive, ce seront 6 compagnies, (une compagnie est forte de plus ou moins 250 hommes) des 1er et 2ème bataillons qui, alternativement ou conjointement, prendront le secteur Rivière-Burnot-pont de Lustin sous leur protection.

0000 1a

 

 

 

 

 

Ils étaient présents à Rivière

Le 14, l’ennemi se rapproche dangereusement. Le pont est miné par le génie belge mais le sautage reste sous le commandement français.

Le 15 août. L’annonce de l’attaque Dinant et le bruit de la bataille plongent les villageois dans la frayeur. Heureusement l’issue du combat est favorable à nos alliés, les Français ont repoussé l’attaque accusant néanmoins de lourdes pertes. Les 4 compagnies du 148ème ri engagées à Dinant paient un lourd tribut...  L’attaque a, de plus,  ébranlé le front.

Rivière 5Le 16 et le 17, de nouvelles dispositions sont prises par le colonel Cadoux, commandant le 148ème RI. Une  compagnie et une section de mitrailleuses arrivent en renfort à Rivière. L’ordre est formel. « tenir ferme ».          

Une section de mitrailleuses en août 1914.

 

148ème ri 06

Les incursions allemandes se font de plus en plus nombreuses. Mont-Godinne est investi par leurs patrouilles qui semblent reconnaître les berges du fleuve et qui pousseront même une incursion dans le village voisin de Lustin.

  Le 19, les fils télégraphiques reliant les deux rives sont rompus. Les Français pourchassent les patrouilles ennemies qui s’aventurent de plus en plus près de leurs lignes. La population s’inquiète, on devine des mouvements de troupes ennemies sur Godinne, « on signale des fusées éclairantes ». De plus, les Français reconnaissent les chemins à emprunter pour une ( éventuelle) retraite par le village d’Arbre. Il faut 52 minutes pour rejoindre Bioul.

Le 22, le pont saute vers 16 heures. Mais les destructions sont insuffisantes. De nouvelles charges de poudre sont fournies par les Belges. Nouvelle explosion. Cette fois, la destruction est complète et le pont rendu impraticable. 

1 a dufour (7) Miné par les Belges, le pont de Lustin a cependant été détruit par les Français.

Lustin 1La reconstruction du pont, les ouvriers logeaient dans le "bateau touriste" amarré en aval du chantier

 

L’ennemi est proche. Le canon tonne.

Les combats font rage du côté de Namur.

Le 22 en soirée,

L’abbé Daiche reçoit la visite d’une quinzaine de soldats du 148ème ri venus pour se confesser: «  Monsieur l’abbé, nous venons nous confesser pour pouvoir communier demain » expliqua le soldat séminariste qui accompagnait ces hommes. « Comme il m’expliqua que le lendemain, ils n’auraient rien à faire, je les engageai à venir plutôt se confesser le matin et à communier avec les paroissiens, pour l’exemple, ils acceptèrent et resteront chez moi jusque 10 heures du soir ». Les événements se précipitant, les soldats quittent le village durant la nuit.

000000 abandonné

Plus personne pour défendre l'écluse!

Franchissement de la Meuse ?

Alors que le front craque à Houx et Yvoir, une section de la 2ère compagnie est envoyée à Rivière. « Vers 12h 30, le lieutenant de Cappelis, en place entre Rouillon et Rivière », est désigné par le capitaine Dagalier, son commandant de compagnie, pour empêcher une éventuelle tentative de passage de l’ennemi sur la rive gauche au sud du village de Rivière.

rivière pano

 

 

 

 

L'itinéraire suivi par la section: 1 les îles entre Godinne et Rivière, 2 Bois-Laiterie, 3 le Tienne Collin , 4, le château et l’écluse, 5 la vallée du Burnot qui remonte vers le Nord, 6 le pont (hors cadre). En rouge le parcours de la section de Capellis, venant de Rouillon-Annevoie et prenant position sur le versant de la colline (l’éperon rocheux) . Il se repliera vers Annevoie.  

Des mouvements de troupes sont visibles. 

RIR 104L'oberstlieutenant Müller der kommandeur des RIR 104 devant Rivière

 Parti de Natoye vers Crupet le 22 août, le régiment a reçu l'ordre  de protéger les flanc de la 24ème réserve-division contre d'éventuelles attaques venant de Namur. L'oberstlieutenant Müller,  avec les I et III bataillons et une section de mitrailleuses, reçoit l'appui de batteries du 24ème régiment d'artillerie de campagne saxon. Fort de cette protection, il s'avance donc vers le fleuve, passant par  Crupet avant de plonger  vers Mont de Godinne et la vallée mosane. Le IIè bataillon est résté en réserve à Crupet. Il nettoie donc le terrain jusque la Meuse de tous les francs-tireurs (notamment à Crupet (!!!!)), tous les régiments sont confrontés, selon leur historique, à de très nombreux francs-tireurs dans la région).  Le mythe du franc-tireur!!

        Tentative de reconstitution chronologique des événénements

 Sur base de témoignages de civils et des rapports des militaires, il est possible de retracer le déroulement de l’engagement. Toutefois, un des témoignages sème un peu de confusion. Le rapport du prêtre de la paroisse. Ce témoignage, donné après la guerre,  est-il celui du prêtre qui a vécu les événements? En effet, le curé Daiche, dénoncé par une famille du village pour avoir tenu des propos contre l’occupant, a été emprisonné et déporté par les Allemands. Revenu en 1917, il demanda sa mutation pour une autre paroisse. C’est donc son successeur qui aurait  rapporté les faits. Si cela est avéré, a-t-il bien recopié les notes de l'abbé Daische? Les notes étaient-elles suffisamment précises ?

 

IR 104 Mont, RivièreUn groupe de soldat du RIR 104 en 1914

 

RIR 104 MontUn soldat du RIR 104

 Le 23,  « à l’issue de la grand’ messe, on signale des Allemands de l’autre côté de la Meuse. Ils tapotaient dans l’eau et n’avaient pas l’air hostile, disant bonjour à qui voulait répondre". « Les voilà" dit-on, et "ce fut tout. Après on ne vit plus rien". Ce sont les deux bataillons du RIR 104  commandé par "l'oberstlieutenant"  Müller.  Faisant face à Rivière, l'officier tente de déterminer la force de l’adversaire. Sait-il que Rivière a été abandonné par le 148ème  le matin même. Le pont est détruit mais l’écluse-barrage est intacte…. Vont-ils réellemant tenter de passer par là? Quelques coups de feu les en auraient dissuader!  Coups de feu tirés par qui? La section de Cappelis?

aa de capellisLe lieutenant de Capellis qui  commande la section présente à Rivière

 Une section du 148ème ri, partie de Rouillon vers 12h 30 et se dirigeant  vers l’éperon rocheux au sud de Rivière, se positionne sur les hauteurs du village pour contrer cette menace . A ce moment, il est 13h45, le mouvement des Français  est repéré par des cavaliers saxons (postés au sanatorium de Mont-Godinne) qui  ouvrent le feu. La section du lieutenant de Cappelis s’abrite derrière les broussailles. Les échanges sont vifs. 

RIR 104 riviere

C'est le soldat Illmann de la 9ème compagnie qui se chargea d'aller récupérer une barque sur la rive "française".

En bordure de Meuse, les villageois assistent  à un fait bien curieux. , « on vit un des Prussiens se déshabiller, se jeter à l’eau et, à la nage, venir chercher une barquette sur notre rive, puis retourner en ramant". Alors que les saxons réparent la barque afin de lancer une patrouille,  des coups de feu éclatent. "Les Allemands étaient occupés à la réparation de  la barque pour passer le fleuve, lorsque arriva du côté de Rouillon, un soldat cycliste belge. Ce serait le fils d’un des bouchers de Dinant, un certain Dufour ».

ri 01a « Les gens du village l’avertirent que les Prussiens étaient de l’autre côté . Sans doute se dit-il qu’il avait un bon coup à faire. Il descendit de vélo, prit la ruelle au coin du château là où il y a des thuyas de chaque côté et s’approchant tira sur les Allemands. Ces derniers répondirent immédiatement par une salve nourrie. Des balles viennent pleuvoir sur le mur de l’église".   Le cycliste reprit son vélo et gagna Burnot. L’engagement continue entre Français et Saxons. Vers 15 heures, un soldat du 148ème ri  est légèrement blessé à la tête. Vers 17 heures, l’ennemi, qui augmente en nombre, dirige des fractions d’infanterie partie sur Godinne, partie sur Lustin. La batterie du 24ème régiment d’artillerie de campagne saxon installée près du sanatorium bat violemment les emplacements occupés par les hommes de de Capellis. Le lieutenant ne peut s’opposer par le feu au passage en barques de petites fractions ennemies sur la rive gauche de la Meuse. Les villageois ne font état que d'une seule barque.

00000 barquesLe lieutenant Buttner et quelques soldats de la 9ème compagnie passent la Meuse. De son observation, il rapporte que le village est fortement fortifié et défendu par l’ennemi et des francs-tireurs ! (il cite des hommes du 153ème ri ( ?,) !).  Parle-t-il de la section de Cappellis (148ème) qui est présente depuis 13 h. ! Cette présence et l’échange de coups de feu, est-ce cela qui aurait influencé  le jugement du lieutenant venu inspecter la rive gauche. Quant "aux francs-tireurs", ne serait-ce pas ce soldat cycliste belge

00 lacroix riviereLors des échanges,  le soldat Louis Lacroix est tué net par un coup de feu à la face.

 Le soldat Louis Lacroix, né à Outreau, le 6 octobre 1893, orphelin de mère, il était soutien de famille. Mort à Rouillon, en réalité Rivière.
« Le 28 août 1914, on retrouve et on enterre religieusement un soldat français, Louis Lacroix de Saint-Omer tué le dimanche précédent dans les tranchées des campagnes de Rivière, au-dessus de la Chapelle Saint-Roch.

Vers 18 heures, le lieutenant peut se dégager par ses propres feux et regagne Rouillon où il apprend le départ de sa compagnie vers Bioul. Sa mission lui a coûté un tué, un blessé et un disparu. Le capitaine Dagalier, au reçu de l’ordre de se replier sur Bioul, avait tenté d’avertir le lieutenant de Capellis par l’intermédiaire d’un cycliste belge Serait-ce le dénommé Dufour  qui n’ayant pas trouvé la section aurait repris son chemin ? Vidé de ses derniers  défenseurs, le village est maintenant à la merci de la déferlante ennemie. La population se réfugie dans le hameau de Bois-Laiterie.  Dans le village, le château brûle, des villageois en rendent responsables des « incendiaires » venus en barques. Le curé prétend que ce sont des obus tirés par la batterie de Mont-Godinne qui en sont responsables!

Face à la relation faite par le prêtre..

"Pour moi, j'ai vu la fumée s'échapper des toitures dès le début du bombardement". affirme le prêtre!.

1) le 23 août vers 18 heures...."c'est alors qu'ils lancent  des obus incendiaires sur les dépendances du château qui brûlent..".

2) le 24 août les soldats allemands mettent le feu au château même vers deux heures du matin...

"Les obusiers étaient situés à gauche du sanatorium et tirèrent six coups , sur le château de M. de Pierpont " affirme le prêtre. "Je l'ai vu!"

Godinne 1Le sanatorium de Mont-Godinne et sa situation dominante par rapport au village de Rivière. Les obusiers sont mis en batterie à gauche de l'établissement de soins. "au premiers coups, je me dis, voilà les Français qui tirent dedans, nous sommes tranquilles, la réalité... c'étaient les Allemands".

l'avis d'un paroissien

Malgré tous les indices donnés par le curé, ce sera le témoignage de Jules Pirson qui sera retenu par les,auteurs de "Documents pour servir à l'histoire de l'invasion allemande dans les provinces de Namur et Luxembourg": "permit à cinq incendiaires dont un officier de venir la torche à la main...".

Profondeville 2Jules Pirson soutient donc avoir vu des incendiaires (ayant traversé le fleuve)  bouter le feu au château.  Jules Pirson avait fait son service militaire au 8ème de ligne en 1892. Boucher au village, il était trop âgé pour être repris à la mobilisation.
 "La famille de Pierpont a vraiment failli rester dans les flammes. Toute la famille se cachait et ne savait pas que le feu soit si proche de l’habitation. C’est la grange puis les écuries là où étaient les voitures qui ont brûlé en premier. Tout a flambé jusque 2 heures au matin, alors le château a commencé à brûler par le dessus". Dès les premiers coups de canons, dimanche vers 6h 30, toute la population de Rivière se réfugie dans sur les hauteurs du village. Les gens ont "vu du sommet qui a vue sur Yvoir et Dinant un spectacle terrible, celui de la ville en feu à l’horizon"."Je suis resté au presbytère dans l’intention de le préserver de la contagion du feu par le château. Vers minuit, j’allai frapper à quelques portes, et constatai que tout le village était absent. Les habitants de Burnot restèrent chez eux".

 Lundi 24, au matin, les Allemands bombardaient les maisons qui avaient été occupées par les Français. Quatorze maisons ont été détruites par les obus et certaines prirent feu. Les obus sont tombés et l’incendie s’est déclaré. "La famille du chantre organiste, M. Pierrard, était encore dans la maison lorsque celle-ci commença à brûler. On se demande comment il n’y a pas eu d’accident de personnes. A Rivière, les villas furent également bombardées ainsi que l’ancienne école ». Le curé rejoint alors ses paroissiens à Bois-Laiterie où il loge dans un vieux hangar appartenant à Charles Saintvitu et  prend ses repas chez les sœurs du  couvent de Burnot. 

RIR 104 riviereHistorique du RIR 104, le 24 août 1914

  Ce même jour, Müller reçut l’ordre de ne pas franchir le fleuve et de marcher vers le sud en direction de Dorinne et de Purnode. Durant sa présence devant Rivière, le RIR 104  déplora son premier tué, le soldat Rüdiger. Quant au soldat Illmann qui traversa la Meuse à la nage,  il a été blessé plus tard lors d'autres combats.

 

mort RIR 104Mort du soldat Rüdiger

 

illmann verwundert

Plus tard, on retrouve le nom du  soldat Illmann (celui qui avait traversé la Meuse à la nage) dans les listes des pertes (Tués, disparus ou blessés) du régiment.

 

 

 

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 Question de détails...

 

Entre les notes des témoins ayant vécu les événements  et le récit que l’on trouve dans le livre du Chanoine Schmitz et Dom Nieuwland (basé cependant sur ces témoignages) , il y a des différences, des divergences parfois insignifiantes parfois plus fondamentales.

 

Lustin 2Un exemple au sujet de l'épisode de la barque... le rédacteur y aurait ajouté sa petite touche personnelle...

... "En ramant dit le prêtre, donc la barquette n'est pas coulée...

... "Entraînant entre deux eaux la barquette coulée... (donc il nage) écrit un des auteurs.

"Un soldat membré en hercule", est-il écrit dans le livre. D'où vient ce détail?

Quelques documents

000 confessionLe soldat belge est reparti  non s'en s'être arrêté pour se confesser.

 "Vous avez le temps, je voudrais me confesser"

 

a carnet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le livre de vie de la paroisse et  les journées du 23 au 28 août 

a carte postale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une carte postale envoyée par un soldat allemand à  sa famille. Septembre 1914, "Tout va bien et je ne peux vous donner mon adresse...". Le château de Rivière avant guerre

a bords de meuse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bords de Meuse avant guerre, le château en arrière-plan

a mam outreau

 

 

 

 

 

 

 

 Le monument aux morts de Outreau (Pas-de-Calais)

Le nom de Lacroix (mais repris sous un autre prénom) y figure.

 

 

 

 

a RIR 104

Un soldat du RIR 104

Sources

JMO du 148ème

Mémoire des Hommes, fiches des Morts pour la France

Les notes personnelles et le livre du colonel Cadoux

 

J. Schmitz et N Nieuland, Documents pour servir à l’histoire de l’invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg,

 

La conquête de la Meuse

 

L’Entre-Sambre-et-Meuse

Archives de la  paroisse de Rivière

Historique du RIR 104

 photos personnelles (Outreau et panorama de Rivière)

Merci à Monsieur Jean Laurent pour ses cartes postales

Photos soldats allemands, reçues de http:/humanbonb.free     Merci du partage

Verlustenliste, les pertes du RIR 104

 

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