du 15 au 22 août, les mesures défensives renforcées
La nécessité de minage des ponts
Les ponts de Houx et d'Yvoir
Le pont de Houx, sur la rive gauche, le territoire d'Anhée, rive droite, les rochers de Poilvaches dominant le village de Houx.
Le pont d'Yvoir, à gauche de la photo, le village d'Yvoir (rive droite) à droite, le village d'Anhée.
Le 16 août, suite aux engagements de la veille, quatre sections du 4ème bataillon du génie belge, commandées par le capitaine Mascand, sont envoyées sur les quatre ponts situés entre Houx et Lustin et ce, afin de les miner. Si Lustin et Godinne restent sous la seule autorité belge, pour les ponts de Houx et Yvoir, il n’en est pas de même. Des éléments de la 1ère compagnie du 1er régiment du génie français sont dépêchés sur place. Sous le commandement du lieutenant de la Garanderie, un détachement de vingt hommes et deux sous-officiers arrivent à Anhée avec mission de miner ces deux ponts. Venant de Morville, ils ont marché de nuit pour être sur place, à 2 heures du matin, à Anhée. Dès 3 heures, une première reconnaissance des cibles, 1 sous-officier et 10 hommes pour chaque pont, est entreprise de concert avec les Belges. Suivie immédiatement du chargement en explosif des ouvrages La tonite en cartouche de 100 grammes est utilisée par les Français, de la mélinite par les Belges ! A ce stade des opérations, « aucun dispositif de mise à feu (n’est) installé ». Le lendemain, le travail des artificiers est amélioré et la construction d’un abri blindé est réalisée afin de protéger les dispositifs de mise à feu, « un système double de mise à feu électrique ». Toutefois, l’emploi de deux poudre différentes impose la réalisation d’essais de compatibilité « essai d’action réciproque de la tonite sur la mélinite et inversement ». Tout à l’air de fonctionner ! Le 21, la foudre tombe sur une des charges du pont de Houx, provoquant « une explosion et une rupture partielles ». La réparation de l’ouvrage est indispensable car un convoi de ravitaillement doit passer. Le franchissement du pont se fera wagon par wagon pour ne pas trop solliciter les structures fragilisées par la déflagration. Le minage est repris ! La surveillance des installations est assurée par la vingtaine d’hommes du génie.
Deux extraits du JMO de la compagnie du Génie
Calendrier des changements de positions
LEtat-Major et la compagnie hors rang à Bioul puis au château d’Annevoie.
Plusieurs soldats de la compagnie hors rang perdront la vie durant le conflit. Trois d'entre eux sont signalés sur la photo .
Les positions du 148ème ri le 16 août
Le 16
1er bataillon
1 cie, à Burnot-Rivière
2ème cie, à Annevoie-Rouillon
3ème cie, Anhée pour le pont d’Yvoir avec 1ère section Mitrailleuses
4ème cie, Anhée pour le pont ferroviaire de Houx
2ème bataillon
5ème cie, Anhée pour le pont d’Yvoir
6ème cie, face à Godinne (rive droite) sur le territoire de Rivière (rive gauche)
7ème cie, Rouillon, pour le pont de Godinne , avec 2ème section de mitrailleuses
8ème cie, à Annevoie
3ème bataillon, qui se reconstitue, en réserve à Bioul
17 août
le 3ème bataillon reconstitué vient à Annevoie.
Les 4ème et 3ème cies (Anhée) relevées par du 45ème RI, se replient sur Hun-Annevoie.
La 2ème section de mitrailleuses quitte le pont de Godinne et renforce le pont de Lustin.
Le 18
3ème section mitrailleuses renforce le dispositif de défense du pont de Godinne)
Le 3ème bataillon se rapproche de la Meuse; il se positionne à Annevoie. Les dossiers administratifs sont mis à jour par le lieutenant Lux, dont les actes de décès des officiers et soldats. (Voir un des albums pour plus de détails)
Le lieutenant Lux fait fonction d'officier d'Etat-civil dans le régiment. A lui de rédiger les circonstances des décès.
Le 19
1ère section de la 12ème cie est envoyée en protection immédiate de la batterie d’’artillerie à Annevoie
Le 20, pas de mouvement.
Le 21, La 12ème cie reconnaît un itinéraire de repli par Arbre.
Se renforcer...
Selon une information, il semblerait que les Allemands amorcent un nouveau mouvement entre Dorinne et Evrehailles. En vue de cette éventualité, Cadoux renforce ses positions défensives, La 7ème cie (2ème Bn en réserve à Bioul) vient renforcer la 2ème cie au pont de Rouillon et la 8ème cie (id) vient épauler la 1ère cie à Burnot- pour le pont de Lustin.
La situation semble également être prise au sérieux pat l’Etat-major qui dépêche la brigade Pétain en soutien.
Ce qui a pour conséquence de déloger le 2ème bataillon.
L'arrivée de troupes "venant de l'Ouest"!
Du fait de cette arrivée (le colonel Pétain s’installe à Bioul), Cadoux se voit contraint de libérer les lieux. Il installe son EM, les 5 et 6èmes compagnies et la compagnie hors-rang au Rouchat, un hameau situé en bordure nord du village.
Le Rouchat, la ferme et dépendances
Quelques années après la guerre, Pétain reviendra saluer la famille qui l'avait hébergé au château de Bioul. Le voici, accompagné de Charles De Gaulle, photographié dans la cour du château.
La présence ennemie se fait plus pressante. Le bourgmestre de Godinne prévient que des estafettes allemandes occupent le sanatorium voisin et que d’autres éléments se dirigeraient vers la Meuse avec des barques. Des équipages de pont se dirigent effectivement vers Houx. La défense de l’écluse- barrage de HUN est renforcée. Et toutes les unités reçoivent l’ordre de défiler le long de la Meuse (sur la rive gauche, entre les ponts) afin d’empêcher une éventuelle tentative de passage par barques. Cette surveillance est assurée conjointement avec des éléments du 32ème dragons qui poussent même des reconnaissances sur l’estrade du front.
La présence des dragons ne passe pas inaperçue dans la presse. Toutefois, si leur présence est souhaitée et appréciée de la part du colonel Cadoux, les détachement de cavaliers qui doivent emprunter les ponts afin de se rendre sur la rive droite rencontrent parfois des difficultés...
Deux exemples de leur passage.
Si le lieutenant Petitgérard n'éprouve aucune difficulté pour franchir le pont de Godinne (Annevoie-Rouillon)... "Le pont de Rouillon tenu par un détachement du 148ème ri".
Il en est autrement pour le lieutenant d'Astaffort qui se voit refuser le passage au pont de Lustin. Le capitaine Delahaye qui commandait le détachement du 148ème refusa de dégager l'accès du pont. Il fut obligé de se diriger vers le pont de Godinne...
Le système défensif des ponts, outre des réseaux de fils barbelés, était constitué de barricades et d'obstacles divers. Le pont Lustin était particulièrement bien entravé, tas de sable et wagonnets de la cimenterie voisine.
Les défenseurs n'ont pas lésiné sur les moyens...
"Des amas de sable à hauteur d'hommes, des charettes La tête du pont était une vraie forteresse", explique le curé!
La présence du 148ème à Rouillon-Annevoie La route descendant de Bioul rencontre au pied de la descente la route venant de Dinantet allant vers Burnot-Rivière et Namur. Et photo actuelle
Les petits faits d'un quotidien sur le front mosan
A l’arrière, le 3bn du commandant Bertrand, qui s’est replié de Dinant, 2 officiers tués et un blessé, 9 (plus en réalité) soldats tués, 57 blessés et 96 disparus, arrive à Bioul : « par échelon successif en passant par Serville Fter, Onhaye.. » Les hommes ont besoin de reprendre des forces tant physiques que morales.
Comme les Allemands repèrent les positions françaises depuis leurs avions (des aviatiks) , Cadoux ordonnent de se terrer dans les tranchées afin de ne pas se faire repérer.
En bordure de Meuse, « le 148ème dans la zone Yvoir- Rouillon- Lustin conservent ses emplacements avec défense de traverser le fleuve. Le train régimentaire, sous la direction du lieutenant Lux, ira à l’ouest de Bioul, dès qu’il aura terminé ses distributions et à part quelques dragons ennemis qui sont vus à Lustin, la journée est calme, pas d’autres mouvements ennemis à signaler devant les ponts de Rouillon et Lustin. Les cavaliers allemands sont venus, selon le témoignage du curé de Lustin, vérifier si le corps de leur frère d’arme, tué la veille, a été correctement inhumé.
Le lieutenant Mascurand posté au barrage de Hun ouvre le feu sur un parti de cuirassiers de la garde qui défilait sur la rive droite. Butin, de l’armement, des harnachements, 4chevaux blessés et capturés et deux prisonniers dont un vice-feldwebel, chef du demi-peloton, son carnet de route confirme la présence d’équipages de pont dans les environs.
Les nouvelles affluent et alertent Cadoux sur la présence de nombreux cavaliers allemands dans les environs de Crupet-Ronchine. De plus l 'ennemi semble masser des troupes sur Evrehailles-Bauche-Tricointe et vouloir reprendre une tentative de passage de vive force dans la région d’Yvoir. En conséquence, le 110 vient épauler le 148ème avec de l’artillerie et de la cavalerie et la prise en charge du pont d’Yvoir par le 45ème RI permettent au 148ème de récupérer des éléments: la 4ème cie qui était à Houx et la section de mitrailleuses défendant le pont d’Yvoir rejoignent leur bataillon.
L'arrivée d'une compagnie dans un village.
Le 148ème qui ne s’occupe plus que du front entre Lustin -Hun. (Anhée exclu) se recentre sur son secteur, le 1er bn en ligne de front sur la Meuse, le 2bn en appui sur une seconde ligne et le 3ème bn en réserve à Bioul. L’Etat major s’installe au château d’Annevoie. (Le 16 août, les unités du 148ème toujours présentes à Anhée ont été relevées par le 3 bn du 110ri.
Le 3ème bn, commandant Bertrand, reconstitué arrive à Annevoire pour y cantonner. « j’ai maintenant tout mon régiment concentré dans un secteur intéressant et ne demandant qu’à faire de la bonne besogne » déclare le colonel Cadoux.
Que ce soit au niveau de la brigade (Général Mangin) ou de son régiment, Cadoux se plaignait souvent que son régiment soit l'objet de tant de changements... cela nuisait, argumentait-il, à la cohésion de sa défense.
Dans ce cas qu'il signale dans le JMO, son 1er bataillon lui est retiré et placé momentanément sous les ordres du colonel du 45ème ri, le colonel Grumbach
Le commandant Graussaud est envoyé à Lustin-Burnot, pour prendre le commandement des 3cies qui défendent les lieux. il sera renforcé le lendemain par la 2ème section de mit du lieutenant Arthaud, qui signale une présence ennemie (à la 12ème batterie du 41ème RAC, Annevoie, cote 261) un petit pavillon au S.E. de Godinne, à flanc de coteaux et à 2100 m de Rouillon. Il y aurait des tranchées nouvellement creusées.
La menace se précise! : « En cas d’attaque, tenez bon ». Bien que toujours en réserve, le 3ème bn quitte Bioul et se rapproche du théâtre des oprérations. Il s'installe à Annevoie. Après plusieurs changements, les positions semblent se fixer à demeure:
Annevoie 9, 10, 11 et 12èmes cies (3ème bn) en réserve avec la 3ème section mitrailleuses ainsi que l'Etat-major plus la compagnie hors rang.
Rouillon 2ème (1er bn), 5ème et 7 cies (2ème bn) avec la section mit
Burnot-Lustin 1er cie (1er bn) , 6 et 8 cies (2ème bn) avec la section lmit
Hun 3 et 4 cies (1er bn)
Cadoux tient là son dispositif définitif… du moins le croit-il ! Il s’est solidement "adossé" pour les événements à venir.
C’est un fait, des forces allemandes se concentrent sur la rive droite de la Meuse. Les villages de la rive droite sont mis à sac puis incendiés et des habitants fusillés ou pris en otages en représailles d’avoir documenté les troupes françaises. « Il est maintenant périlleux de s’aventurer sur cette rive pour y recueillir des renseignement", C'est interdit! … " à moins d’avoir l’occasion de tenter un coup de main en toute sécurité ». Exception! Plus rien d’inquiétant n’est observé vers Lustin car la proximité de la PFN (forts de Dave et de Saint-Héribert) font que les Allemands sont moins entreprenants. Malgré les interdictions, le sous-lieutenant Munerot de la 5ème cie quitte Rouillon avec 1 sous officier, 2 caporaux et 24 hommes pour explorer la rive droite
Les nombreuses observations de troupes allemandes qui se déplacent sur la rive droite inquiètent de plus en plus Cadoux. Et en vue des événements qui se préparent, Mangin, le général commandant la 8ème brigade, vient à Annevoie pour estimer la situation exacte et inspecte les emplacements occupés. Un peloton de cavaliers allemands se rapprochent vraiment près du pont de Lustin, sortant de sa position, le sous lieutenant Courty lui donne la chasse, le feu de sa section a tué 6 chevaux.
Un disparu... revient!
Le soldat Ricq, 12ème cie, disparu depuis les combats de Dinant, le 15 août, rejoint, le 20 août, le bataillon. Il rapporte que la garde civique du village de Maredret a trouvé des « affiches réclames » pour la margarine Axa, du bleu de reckrick et du brillant pour métaux Brasse, affiches qui portent au verso des numéros et des indications kilométriques. « Je donne l’ordre de saisir ces affiches partout où il en sera trouvé et je rends compte de cette trouvaille qui produit un certain étonnement » note Cadoux.
De nouveau, des observations de cavaliers allemands qui circulent près du château d’Hestroy alias château Saint- Roch, ils laissent un observateur qui avec ses jumelles examine nos positions. Ordre est donné à tout le monde de disparaitre dans les tranchées et d’éviter "de se laisser découvrir de la rive droite ». Et le lieutenant Voiry, de son côté, a son attention attirée par es fusées lumineuses tirées dans le ciel de Godinne.
Le 21, « Rien de changé » signale Cadoux! Mais en cours de journée, il apprend qu’il va être amputé de son 3ème bataillon, celui qui était en réserve ! Mangin, sur ordre supérieur, doit envoyer 3 bataillons dans la position de Namur afin de soutenir l’effort de l’armée belge. Le 148è dégagera le 3ème bn (Bertrand) avec ses mitrailleuses et son train sur Bioul, « le chef de bataillon devançant la troupe, viendra recevoir les ordres » du général Mangin. Pour ce soutien aux alliés belges, un régiment, constitué de deux bataillons du 45ème et un bataillon du 148ème, partira sur Namur. Deux bataillons du 148ème et un bataillon du 45ème resteront sur le front mosan. Pourquoi cet amalgame s’interroge Cadoux. Pourquoi ne pas avoir envoyé le seul 45ème RI pendant que le 148ème reprenait les défenses face à Yvoir et Houx ? Cadoux doit encore remanier son dispositif, il doit s'étendre jusque Profondeville, au nord du pont de Lustin afin de porter éventuellement secours au génie belge en poste à Tailfer (un hameau de Profondeville)
Ce qu'il juge inutile! Et qui diminue de nouveau son effectif devant le pont. D'autant plus injustifié car il vient de récupérer le secteur Hun-Yvoir qu’il doit occuper, du fait du départ du bataillon du 45ème.
Afin de pallier l’absence de son 3ème bataillon, Cadoux organise des gardes sérieuses partout dans son secteur À Le 21 à 23h 15, le 3 bn quitte Annevoie pour Bioul. la 4ème cie est enlevée de Hun pour venir à Annevoie en défense du château.
Il prévient ses commandants de compagnies:
« en cas d’attaque ne comptez plus sur le 3ème bataillon »
L'ordre reçu du général Mangin concernant le départ du 3ème bataillon vers Namur.
Il est 23h 25, le 3ème bataillon marche sur Bioul!
A Bioul, plusieurs régiments cantonnent dans le village entre le 15 et le 20 août.
Le 45ème ri, le 110ème ri, le 148ème ri, de l'artillerie (du 41ème RAC) de la cavalerie (des chasseurs à cheval)....
Une photo d'officiers français au village pendant cette période. On ne peut leur attribuer de régiment(s) vu l'absence de signes distinctifs.
La présence de Joseph Degaugue
Le 15 août, Yvoir, il pleut toute la nuit. On s'installe près d'un pont, en bas d'un château, en face de la gare au débouché d'une route. L'autre bataillon se bat toute la journée à Dinant. Nous attendons toujours avec 250 cartouches. Je suis agent de liaison au commandant à Anthée.
Le 16 août Bioul, accueil ordinaire, institutrice filles(?)
Le 17 août Il a plu toute la nuit, j'ai vu un prisonnier. J'achète du pain, on me donne de la bière pour rien! On me fait cadeau de pommes et de poires et des oeufs.
Le 18 août, Hun, Bon accueil dans une maison. On fait des tranchées, on fait toujours des tranchées et des jeunes filles me font à manger.
Le 19 août, Mon père est venu me voir au risque de sa vie. le reverrai-j? Je lui donne une mèche de cheveux. Je dîne avec lui. Séparation touchante, je pense à ma mère.( Une mère qu'il ne reverra pas car elle décède avant son retour)
Le 20 août, J'ai entendu les 75. Vie toujours excellente, beaucoup de bière.
Le 21 août, Patrouille la nuit et le jour de Hun à Rouillon.
Commentaires:
Le témoin confond certaines dates.
Le 15 août, il certifie être à Yvoir! Le 14 août, le 2ème bataillon est déjà à Bioul (arrivée le 14 à 19 h. 30, selon le JMO) donc pas de 5ème compagnie le long de la Meuse, (près du pont d'Yvoir). Si sa compagnie avait été présente à Anhée, elle aurait été témoin de l'engagement de la 4ème compagnie contre deux escadrons (appuyés par des mitrailleuses). Pourquoi n'en parle-t-il pas?
Toutefois, on peut admettre qu'il entende le canon de Bioul. Le 15 août, des officiers belges présents à Namur notent le fait qu'ils entendent les déflagrations venant de Dinant. Il témoigne de sa présence encore à Bioul le 16!
Pourquoi ne note-t-il pas le transfert du village de Biuol (proximité du château) vers une ferme (Le Rouchat) extérieure?
Ce n'est donc que le 16 août, que la 5ème compagnie vient s'installer en face du pont d'Yvoir, à Anhée. (Beaucoup confondent AnThée et AnHée). Une installation qu'il situe le 15!
Le 20 août, "j'ai entendu du 75"! Il n'y aucune activité sur le front qui nécessiterait un tir de 75. Mais...
Le 21, "des patrouilles..." En effet, le colonel ordonne que les compagnies organisent, dans leur secteur respectif, des patrouilles sur la rive gauche du fleuve, (la rive "française") afin de prévenir un éventuel passage en barques de l'ennemi. Les gardes sont renforcées.
à Bioul, institutrices filles??? Les filles sont dans une école tenue par des religieuses... Que veut-il dire?
Sources
Carnet de Joseph Degaugue
JMO 148ème RI
Notes du colonel Cadoux
Le livre du Général Cadoux
Les archives paroissiales des villages cités
J. Schmitz et N Nieuland, Documents pour servir à l’histoire de l’invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg,
La conquête de la Meuse
Le combat de Dinant
L’Entre-Sambre-et-Meuse